Un vétérinaire et 500 buffles : l’effet multiplicateur en action

Nouvelle | Publié: 26 mars 2018

M. Timilsina, un résident de Bethanchowk, dans le district de Kavre au Népal, a passé les 15 dernières années à s’instruire sur les soins vétérinaires. Les collines ondoyantes parsemées de rizières et de petites plantations caractérisent sa région, et le bétail comme les buffles et les chèvres font aussi partie du paysage. Il n’est pas rare que des maladies se propagent à travers la communauté, touchant durement les efforts de subsistance de ses résidents.

Le projet de CECI, Punarnirman : appui aux moyens de subsistance des populations touchées par les tremblements de terre au Népal, œuvre au sein des communautés affectées par les tremblements de terre afin d’appuyer le lancement d’activités économiques pertinentes au bien-être de la population. En tant que fournisseur de soins vétérinaires, M. Timilsina est un acteur stratégique du projet, ayant le potentiel de rejoindre une grande quantité de ménages.

Cela a été clairement démontré au début 2018 alors que s’est propagée une épidémie de rage dans la région. M. Timilsina a obtenu de l’aide pour l’achat d’un réfrigérateur. Ce petit investissement allait permettre de mieux conserver les vaccins. Avant d’avoir accès à un réfrigérateur, les vaccins tardaient une journée entière à arriver à destination, sur demande. Cela rallongeait le temps de réaction, augmentant les coûts et la portée des services vétérinaires. Quelques semaines seulement après avoir reçu un réfrigérateur, M. Timilsina avait déjà administré plus de 500 vaccins et freiné considérablement l’apparition de nouveaux cas de rage.

Au cours d’une visite du CECI et de ses partenaires en mars 2018, il nous a fièrement annoncé : « Aujourd’hui, j’ai vacciné 150 buffles. Je n’ai plus à perdre une journée entière pour faire venir les vaccins de Dhulikhel (à une journée de marche). Je peux m’occuper de nombreux animaux en une journée. Ce n’est pas que pour moi. Tous les fermiers sont heureux et reconnaissants de l’aide reçue à travers le projet Punarnirman. »

Pour l’avenir, M. Timilsina songe à ajouter à son cabinet vétérinaire un laboratoire d’analyse de sang pour le bétail. Il aimerait également suivre plus de formations techniques afin de pouvoir offrir plus de services professionnels encore.

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